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AMERICAN MANAGER FOR PARADE, THÉÂTRE DU CHÂTELET, PARIS IN 1917
Glass Negative. Victoria & Albert Museum Photograph by H. B Lachmann.

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La troisième et dernière édition

Parade, l’Événement public, est ainsi nommé en écho au célèbre ballet Parade de 1917, écrit, composé, chorégraphié et scénographié par Cocteau, Satie, Massine, Picasso et Apollinaire. Y sont représentés tous les arts et tous les artistes qui ont marqué la première moitié du XXe siècle. Une œuvre totale.

Parade, l’Événement public invite les visiteurs à entrer en contact avec les artistes contemporains en résidence et à découvrir leurs œuvres. Ces derniers se sont réunis à Saint-Cirq-Lapopie pour développer une série d’activités et d’œuvres collectives présentées dans différents lieux du village, d’après un itinéraire établi au préalable.

Le temps d’un week-end, lors de Parade, l’Événement public, le village se métamorphose, marquant ainsi la troisième et dernière édition de cette expérience artistique singulière. Les artistes, les habitants et les visiteurs sont conviés à partager une expérience inoubliable.

 
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Performance

2023

“I lie down in a mini dumper.

I'm being driven around the medieval village of Saint-Cirq-Lapopie.

I'm covered in garbage bags and bars of sunlight soap.

I hold a donation box in my hand.

Using a megaphone, I call out:

“Clean your dirty money here,

Lavez votre argent sale ici,

Waschen Sie Ihr Schwarzgeld hier.”

Je répète cette action pendant une période indéterminée.

  • MIKES POPPE (Belgique, 1983)

    Depuis 2007, tout en se concentrant sur sa recherche académique sur l'"art de la performance", Mikes Poppe a cité un certain nombre de performances en direct sous forme de reconstitutions (projets d'archive).

    Il s'est spécialisé dans la reconstruction minutieuse de performances canoniques ou historiques (des années 1960 et 70), en les confrontant à des projets dits "Inspired-by" : des performances semi-autonomes inspirées des précédents historiques, créant une interprétation personnelle ou une transformation du matériel original.

    Poppe a réinterprété le travail de Marina Abramovic, Danny Devos, Vito Acconci, Chris Burden, pour n'en citer que quelques-uns. De nos jours, il présente régulièrement des performances artistiques autonomes, des dessins et des installations.

    Son œuvre visuelle présente des éléments fortement performatifs et peut être considérée comme complémentaire à ses projets d'art en direct.

 
 
 

T-shirts

2023

L'année dernière, Elias Cafmeyer a présenté "Camping et stationnement de véhicules aménagés interdits", une interprétation contemporaine d'un "objet-trouvé" surréaliste : une camionnette blanche est rendue complètement inutile par la présence d'un mur de briques. Elias Cafmeyer a réalisé cette œuvre lors de sa dernière étape après une Odyssée à travers l'Europe. Cette même camionnette a été son refuge pendant plusieurs mois. En réaction à la sévère réglementation du tourisme dans la région du Lot, Cafmeyer a traité sa propre camionnette comme s'il s'agissait d'un bâtiment vide dans un environnement urbain où le propriétaire essaie d'empêcher les squatteurs d'entrer.

Aujourd'hui, Elias dévoile une création en parallèle de son installation précédente. Sur le fond de son atelier mobile, des t-shirts sont présentés avec, au recto, une image capturée par Regan Elena, en écho à son travail précédent. Au verso, une composition poétique de Siham Mehaimzi trouve sa place - Le cercle se complète, une étreinte énigmatique de commencements et de fins.

  • ELIAS CAFMEYER ( BE, 1990)

    Elias Cafmeyer travaille principalement avec des sculptures et des installations vidéo, créant des installations spécifiques au site souvent dans l'espace public ou inspirées par l'utilisation de l'espace public dans le contexte de la ville. Il voit le paysage urbain comme une métaphore de la construction sociale et se concentre sur les traces du développement urbain et sur les formes de signalisation orchestrant la mobilité. Ses interventions abordent des stratégies telles que l'inversion, la juxtaposition et le contraste, créant un sentiment de désorientation. En plus de ses installations vidéo, Cafmeyer utilise souvent des matériaux bruts et industriels tels que le métal, le bois brut et le béton.

 
 
 
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Masques en papier et carton

2023

Carlos Aires travaille actuellement sur la création d'une vidéo pour l'exposition de l'année prochaine, intitulée 'The Last Interview with André Breton'. En septembre 2021, Carlos Aires a orchestré une séance unique dans la maison même où André Breton résidait à Saint-Cirq Lapopie. Son intention est d'initier une série d'entretiens posthumes non conventionnels avec cette icône influente. Cela a marqué le début d'un voyage de recherche, qui vise à dialoguer avec, à réfléchir sur, et à remettre en question l'héritage durable que le surréalisme a légué aux nouvelles générations.

Cette œuvre captivante sera présentée en 2024, en concordance avec la célébration du centenaire du Manifeste surréaliste.

Dans une intervention ludique cette année, Aires a ingénieusement recréé les célèbres masques 'Portrait d'André Breton', tels qu'ils ont été capturés par Man Ray en 1930. Lors de l'événement de la Parade, il partagera sa création avec le public en exposant 50 masques uniques qu'il a confectionnés lui-même.

 
  • CARLOS AIRES (ES, 1974)

    Il a obtenu une licence en beaux-arts à l'Université de Grenade en Espagne. Après l'obtention de son diplôme en 1997, il a déménagé aux Pays-Bas et a terminé ses études de troisième cycle à l'Académie Fontys (Tilburg, Pays-Bas), à l'HISK (Anvers, Belgique) et à l'Université d'État de l'Ohio (Ohio, États-Unis).

    Il a participé à de nombreuses expositions dans des institutions nationales et internationales, telles que : le CAC (Malaga, Espagne), le MACBA (Barcelone, Espagne), le Boulder Museum of Contemporary Art (États-Unis), le Palais Belvédère Impérial (Vienne, Autriche), ARTIUM (Vitoria, Espagne), le Centre d'Art Maison Particulière (Bruxelles, Belgique), le MUSAC (Leon, Espagne), la 6e Biennale internationale d'art contemporain de Bucarest (Bucarest, Roumanie), le B.P.S. 22 (Charleroi, Belgique), la 5e Biennale internationale d'art contemporain de Thessalonique (Thessalonique, Grèce).

 
 
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Poop Philosophy

2023

impression couleur 29,7 x 42 cm

Cédric présente 2 collages dans le Garage de la Radicale 1924. ‘En 4 mots, je peux résumer ainsi : I hate french theory’

Cédric Fargues, Août 2023

  • CEDRIC FARGUES (France, 1988)

    Son travail a été présenté dans plusieurs expositions dans des galeries et des musées, notamment la New Galerie et la Queer Thoughts. La première œuvre d'art de l'artiste à être proposée aux enchères était Deux œuvres : Bébéfleurs 9 ; Bébéfleurs 16 chez FauveParis en 2020.

    Cédric poursuit son infiltration détendue dans le monde de l'art contemporain. L'artiste figeacois d'origines lotoise et aveyronnaise basé à Figeac, porte-parole du mouvement désormais appelé "cabécoucore", a attiré l'attention sur Internet avec sa nonchalance, passant facilement de son lit à baldaquin aux lampes à lave avec des influences faurissoniennes, le tout traversé par des flatulences post-internet bien éloignées de la posture "tristesse-pas-d'avenir-c'est-la-fin-du-monde" qui a affecté Figeac pendant des années.

 
 
 
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Sculpture

2023

Métal et cristal

Nicolas Bourthoumieux  travaille actuellement sur un projet pour l'exposition de l'année prochaine, impliquant écriture, vidéo, photographie et sculpture. Ce projet explore l'histoire intrigante de Michael Collins, le troisième astronaute de la mission Apollo 11, celui qui n'a pas posé le pied sur la Lune. S'entrelaçant avec la découverte d'une empreinte de pied d'enfant fossilisée dans la grotte de Pech Merle, située à quelques kilomètres de St Cirq. Cette grotte captivante est ornée de peintures préhistoriques particulièrement fascinantes.
Le résultat de la résidence de cette année est une sculpture réalisée à partir d'un cristal trouvé dans l'une des grottes à proximité de Saint Cirq Lapopie. Cette sculpture est adjacente à son ancienne œuvre, exposée l'année dernière lors de l'événement public intitulé 'Un autoportrait à la chaussette trouée' (2022). L'œuvre précédente a été enterrée dans le jardin de la Maison Routier.

  • NICOLAS BOURTHOUMIEUX (FR, 1985)

    Originaire de Toulouse, Nicolas Bourthoumieux vit et travaille à Bruxelles depuis ses études à La Cambre. Artiste multidisciplinaire, son travail comprend des sculptures, des installations, des peintures, des vidéos et des photographies.

    Dans sa pratique, Nicolas Bourthoumieux matérialise subtilement son étonnement du monde, nourri par une sérendipité essentielle. Ses gestes poétiques occupent l'espace, refusant toute négociation avec l'architecture. Son ensemble d'œuvres révèle généralement l'étrange transformation invisible que le temps peut conférer aux choses. Souvent en recyclant ses propres œuvres, il considère les objets comme porteurs d'une charge temporelle à partir de laquelle des fantômes peuvent (re)apparaître.

 
 
 
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Tasteless III (2023)

Installation & vidéo

L’artiste explore la frontière entre l’état solide et l’état liquide des objets. Pour ce faire, elle utilise notamment le verre, la glace et l’époxy. La transparence donne lieu à une image étrange : les objets sont vidés de leur sens, au point de devenir invisibles dans l’espace et le temps. La fusion et la solidification d’objets banals, comme des chaises ou des produits de luxe, remettent notre société en question, de même que la place que nous y occupons en tant qu’individus

  • NIENKE BAECKELANDT (BE, 1989)

    Le travail de Nienke Baeckelandt découle d'un désir persistant d'expérimenter avec différents matériaux et médias. Elle cherche toujours la tension entre l'intuition et le contrôle.

    Ses images sont souvent le résultat de "concentrations ou intensités" d'un certain moment. Dans ses œuvres les plus récentes, elle explore les limites de ce que le spectateur remarque ou, au contraire, de ce qu'il laisse passer. Voir, apparaître, disparaître.

 
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Afternoon Quote (2023)

Textile brodé

Au cœur du projet Radicale 1924 se trouve la figure essentielle d'une habitante liée au village depuis son enfance. Une phrase tirée de notre discussion en avril 2022 est reproduite ici. La puissance de ses mots entre en résonance avec les recherches menées par l’artiste sur la place de l’amour dans notre société, minée par les inégalités (sociales, raciales et de genre) et par les structures de domination à l'œuvre à toute échelle politique.

Cette phrase, déjà présente lors de l’édition 2022 de Parade sous forme d’une courte vidéo, est devenue le fil rouge d’une pensée et d’une création en cours pour l’évènement 2024, dont la pièce textile ici est une ébauche/expérimentation à échelle réduite.

  • STEPHANIE LAGARDE ( FRANCE, 1982)

    Basée à Paris, son travail se concentre sur l'occupation de l'espace et la mémoire, explorant les stratégies mises en œuvre pour maintenir et remettre en question le contrôle sur les territoires réels et virtuels.

    En écho aux anciennes techniques mnémoniques, Lagarde assemble des récits conflictuels à partir de sons, d'images et de textes provenant de sources réelles et virtuelles, anciennes et nouvelles, historiques et fictives.

    Elle a exposé dans des lieux tels que Plato Ostrava, République tchèque ; Kunstmuseum Bonn, Allemagne ; Frei_raum Q21 MuseumsQuartier Vienna, Autriche ; Tallinn Art Hall, Estonie ; Ludwig Forum für Internationale Kunst, Aachen, Allemagne ; Center for Contemporary Photography, Melbourne, Australie ; Palais de Tokyo, Paris, France. Ses vidéos ont été présentées dans des festivals tels que l'IFFR (Rotterdam), le BISFF (Pékin), le Berlin Atonal, le Videonale (Bonn), le Transmediale (Berlin), l'EMAF (Osnabrück), le DOKLeipzig, le Kasseler Dokfest, le KFFK (Cologne), le November Festival (Londres). Elle a remporté le Grand Prix du BIEFF 2019 (Bucarest) et le prix de la compétition internationale du Short Waves Festival 2019 (Poznań, Pologne).

 
 
 
 
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ENSOR IN OOSTENDE (2000)

Betacam SP transféré sur DVD en noir et blanc

Redécouvrir l'histoire : L'hommage captivant de Guillaume Bijl à James Ensor.

En tant que jeune artiste belge, j'étais déjà très intrigué par l'œuvre de James Ensor. J'ai également été confronté très tôt à plusieurs films documentaires sur lui, qui ont été projetés au musée d'Ostende. Dans le prolongement de ma série d'installations fictives de "tourisme culturel", j'ai créé un documentaire "fictif" sur James Ensor en l'an 2000.
D'une part, ce film est un trompe-l'œil historique qui plonge dans le mythe ; d'autre part, il représente un "hommage" imaginaire d'un artiste à un autre.”
Guillaume Bijl, 2004

  • GUILLAUME BIJL (BE, 1946)

    Guillaume Bijl est connu pour ses installations à grande échelle et son réalisme visuel. Depuis la fin des années 70, Bijl crée des décors réalistes à partir d'objets trouvés. En faisant cela, il a joué un rôle de pionnier dans la résurgence du ready-made.

    Bijl montre au public divers aspects de notre "civilisation" occidentale et de la société de consommation. En utilisant des stéréotypes extrêmes, il crée une sorte d'"archéologie de notre époque" de manière tragi-comique et aliénante.

    Sa participation sera une excellente occasion de réfléchir à sa pratique à la lumière d'une tendance surréaliste qui continue de résonner dans les pratiques artistiques actuelles.

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Pieter van der Schaaf s’empare des normes en vigueur dans le BTP pour les transformer en un véritable terrain de jeux. Pour ce faire, il intervient au sein d’environnements existants, où il déploie une pratique du détournement in situ au moyen de l’installation et de la sculpture. Il modifie ainsi l’aspect, les usages et les mouvements de différents éléments, tels que câbles, tuyaux, engins électriques et autres appareils domestiques utilisés quotidiennement. A l’occasion de l’édition 2023 de Parade, des veilleuses fabriquées à partir de jouets de dinette viennent habiter l’espace du Nightshop.

 
  • PIETER VAN DER SCHAAF (NL, 1984)

    Travaille principalement dans le domaine de l'installation et de la sculpture. Il a obtenu son diplôme de l'Academie Minerva à Groningue (Pays-Bas) en 2010 et a étudié au California College of the Arts à San Francisco/Oakland (États-Unis) en 2009. En 2016 et 2017, Pieter a été résident à la Jan van Eyck Academie à Maastricht (Pays-Bas).

    Son travail a été exposé à la Fondation Ricard à Paris, au 63e Salon de Montrouge, à l'Occidental Temporary à Villejuif, au Nest à La Haye et à la Jan van Eyck Academie à Maastricht.

    Il a eu des expositions personnelles à l'Espace d'art Contemporain du Théâtre de Privas, ainsi qu'à Glassbox et à la Galerie Jeune Création à Paris. À venir, il présentera de nouvelles œuvres à l'occasion de son exposition personnelle à B32 à Maastricht (Pays-Bas) à la fin de l'année 2021.

 
 
 
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Dirty Room (2023)

installation

Travaillant principalement en tant que sculpteur travaillant avec les textiles, Davey a exploré les médias numériques, le son et le collage dans le cadre de ses installations plus larges. À travers son travail, Jack tente de capturer les énergies et les émotions dans une structure solide et se demande comment on pourrait insuffler ces qualités à un objet inanimé.

Cela est exploré à travers des expérimentations matérielles, des recherches théoriques et des thèmes tels que la frustration et le désir sexuels, la colère, le comportement, l'anatomie humaine, le subconscient, la mémoire et les messages cachés. Fondamentalement, Jack vise à disséquer, analyser et reconstruire ces éléments pour créer un langage sculptural. Une conscience maintenue dans un objet. Pendant sa résidence à Ticino, en Suisse (mai 2022), Jack s'est lancé dans la création d'une collection entièrement fabriquée à partir de papier d'emballage. Cette entreprise a abouti à deux installations interactives à grande échelle, nommées de manière appropriée 'Chambre Sale'. Ces installations ont été complétées par des dessins, des collages peints et des vidéos.

À Saint Cirq Lapopie, Jack étend ce concept en créant un ensemble complet d'œuvres exclusivement à partir de papier d'emballage. Cette démarche artistique se déploie dans une ancienne maison pavée, complétée par des dessins et des éléments sonores.

  • JACK DAVEY (UK, 1990)

    Jack Davey vit et travaille à Londres.

    Travaillant principalement en tant que sculpteur impliqué dans les textiles, Davey a exploré les médias numériques, le son et le collage dans le cadre de ses grandes installations.

    À travers son travail, Jack tente de capturer les énergies et les émotions au sein d'une structure solide et se demande comment on pourrait insuffler ces qualités dans un objet inanimé.

    Cela est exploré à travers l'expérimentation des matériaux, la recherche théorique et des thèmes tels que la frustration et le désir sexuel, la colère, le comportement, l'anatomie humaine, le subconscient, la mémoire et les messages cachés. Fondamentalement, Jack vise à disséquer, analyser et reconstruire ces éléments pour créer un nouveau langage sculptural. Une conscience enfermée dans un objet.

    Lors d'une résidence d'un mois au Tessin, en Suisse (mai 2022), Jack a développé un ensemble d'œuvres entièrement réalisées en papier d'emballage. Cela s'est concrétisé dans deux installations interactives en taille réelle intitulées "Dirty Room". Les installations étaient complétées par des dessins, des collages peints et des vidéos.

    Élargissant cette démarche, Jack a récemment célébré l'ouverture de sa dernière exposition solo "In Bulge" au Casstl à Anvers, en Belgique (novembre - décembre 2022). Une exposition qui affinait les concepts, la matérialité et les questions d'impermanence examinés pendant cette période. Cela a été fusionné avec l'effort de Jack pour figer l'énergie et insuffler aux objets une certitude immuable et une conscience.

 
 
 
 
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Brrrreton (2023)

performance & vidéo

Le poème de Ria Pacquée présenté en 2021, intitulé "Moi", se présentait au village et indiquait le caractère et les goûts de l'artiste. Cette année, l'artiste rend hommage au poète Andre Breton à travers de cette performance.

  • RIA PACQUÉE (BE, 1954)

    Ria achieved international recognition in the 1980s with her performance series featuring characters she created – ‘Madame’ and ‘It’. By infiltrating reality through these two personas, she conducted an artistic exploration of the blurred boundary between the fictional and the real. In her more recent work, she has shifted her focus towards photographic and video productions, still drawing from the experiences gained as a performance artist, which continue to play a significant role in her art.

 
 
 
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Comfort II ( 2023)

peinture automatique à l’huile dorée

Simona Stoia, invitée l'année dernière à Saint-Cirq-Lapopie, se souvient de la vive lumière de Saint-Cirq-Lapopie et présente "Comfort II". Ce dessin automatique fait un clin d'œil à l'exposition en cours "Surréalisme et Alchimie" à la Maison André Breton. Comme un voyage spirituel, cette œuvre canalise cette essence. L'or, un métal alchimique, se transforme - il brille sous la lumière directe, mais projette des ombres intrigantes en son absence ou selon un autre angle. Cette pièce prospère uniquement grâce à l'illumination directe et à la perspective du spectateur

  • SIMONA MIHAELA STOIA (ROU, 1982)

    Simona Mihaela Stoia is a contemporary Romanian-Belgian painter who lives and works in Belgium.

    Her paintings are characterized by a threefold application of paint: in the thinly applied, sometimes atmospheric, and sporadically released background; in the modeling of volumes that evoke images of body parts, animals, or plants; and in moments where the paintings become more abstract and ultimately transform into pure paint and paint strokes.

    Playing with these three approaches, she weaves and kneads paintings that are simultaneously sensual, mysterious, compact, open, complex, and bold. Thematically, her work also explores darkness and playfulness, and she is an artist who visibly thinks with paint and painting techniques.

    What is most distinctive about Stoia's paintings is her ability to create artworks that exist in entirely different color palettes. Her paintings often have a dominant color sphere (such as emerald, carmine, yellow, or pink) that, upon closer inspection, breaks down into countless harmonious colors. These are not different values of the same tone but individual, autonomous tones that she can envision beforehand. — Hans Theys, 2020.

 
 
 
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Spring Branche Lathe (2023)

sculpture

Les créations poétiques de Simon Masschelein naissent de la fusion des articulations. Des matériaux froids et chauds s'entremêlent, une chorégraphie d'exercices empilés et équilibrés. En prévision de l'événement public à venir, Simon a façonné un tour qu'il manipule personnellement à cette occasion. Ce geste symbolique établit un parallèle poignant avec la disparition de l'artisanat dans le village de Saint-Cirq-Lapopie.

L'œuvre de Masschelein mêle matière et mécanisme, donnant de la vivacité aux objets, les invitant à respirer dans l'espace - un hommage à l'éloquence tacite de la mécanique.

Des échos médiévaux jaillissent l'innovation : un tour à ressort, reflétant la tension d'un arc, conjurant la perfection du bois. La touche de la nature se manifeste sous la forme d'un arbre local près de la Maison André Breton, la tension d'une branche pliée étant tissée dans son artisanat - une collaboration cinétique entre la nature et l'essence même de la machine. Une noix de l'arbre est secouée au sol et enrichit encore le récit. L'art de Masschelein, fusion de la mémoire et de l'innovation, de la nature et de l'artisanat, résonne avec les murmures du patrimoine d'un village

  • SIMON MASSCHELEIN (BE, 1994)

    La réflexion sculpturale de Simon Masschelein part de l'articulation. Il fabrique des sculptures articulées. Comment en est-il arrivé là ? À un moment donné, il était entouré de morceaux de bois, jamais plus longs d'un mètre et demi, joliment façonnés, et c'était un point de départ pour envisager des sculptures plus hautes, ressemblant à des totems empilés en ruine. Il a donc commencé à chercher des moyens de relier ces éléments, initialement de la même manière que les prothèses sont fixées au corps, puis en les transformant en charnières. Une sculpture a été conceptualisée à partir d'un genou, une autre à partir de la manière dont un fémur s'emboîte dans le bassin. Une sculpture, faite de quarante kilos d'albâtre sculpté, est maintenue debout par un câble tendu auto-riveté à une balle de fer qui est serrée dans un support. Une étrange figure en deux parties sur deux pieds chancelants prend forme dans un contrapposto modeste et parfois se replie en avant. Un tronc d'arbre est ciselé en une colonne en spirale, puis évidé, coupé en deux et reconnecté par un lien en bois. Pour moi, la beauté de l'art de Masschelein réside dans la manière dont il adapte le bois, la pierre et le métal et combine ces éléments pour créer de nouvelles formes. Pas d'assemblages, pas d'anciennes choses, mais de nouvelles œuvres puissantes avec une tendresse à peine dissimulée. (texte de Hans Theys)

 
 
 
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Through gaze (2023)


sculpture


Qu'est-ce qui a transformé la vue depuis cette fenêtre ? Les rideaux agissent comme des voiles qui découpent l'espace privé et l'espace public. Le rideau devient un palimpseste d'histoires murmurées par les fils délicats des cheveux. Une énigme de l'accès - qui s'approche, qui est autorisé à toucher nos cheveux ? Le rideau a été fabriqué en 202 à Xuchang, une ville chinoise célèbre pour la fabrication de perruques. Zhang a travaillé pendant 20 jours dans une usine de perruques, aux côtés de 40 collaboratrices ou "sœurs", comme elles s'appelaient affectueusement. La sœur Li, en particulier, a joué un rôle déterminant dans la fabrication de ce rideau qui s'étire jusqu'aux limites de la machine. Dans une optique patriarcale, la longueur des cheveux est associée à des normes de beauté binaires et rigides.Simultanément, les cheveux sont le vecteur de traditions mystiques à travers les cultures. L'artiste s'interroge sur ce qui se passe lorsque ses collègues mettent ces touches magiques sur les cheveux jour après jour. Quels sortilèges sont à l'œuvre ? Quelle sorcellerie se cache dans chaque mèche ?

  • YI ZHANG (BE/ROC, 1996)

    Yi Zhang est née à Wuhan et a étudié la peinture à Guangzhou.

    En 2016, un échange Erasmus l'a amenée à Anvers pendant six mois. En 2019, elle est retournée en Belgique pour poursuivre sa pratique dans les arts visuels.

    En 2019, elle est retournée en Belgique pour un master en arts visuels. La même année, elle a remporté le Prix du Livre d'Art Stockman's et a exposé des dessins dans Inbox, au M HKA.

    Aujourd'hui, elle vit à Amsterdam, où on lui a offert une résidence de six mois. En Chine, Zhang a travaillé avec différents médias : vidéo, photographie, dessin, installations sculpturales et peintures à l'huile sur toile. Sur une toile, on reconnaît la forme d'une soucoupe et des volumes collés auxquels elle a ajouté une ombre supplémentaire avec de la peinture. Ses œuvres actuelles parlent d'amour et de partage de l'amour.

 
 
 
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One Shot (2023)

performance/lecture

À son arrivée à St. Cirq Lapopie en 2019, Siham s'est lancée dans une exploration approfondie des femmes surréalistes, de leur invisibilité, de leur objectification et de leur résistance au regard patriarcal. Elle s'est également plongée dans le concept de l'androgynie en tant qu'identité transformative pour les femmes. Ce voyage a conduit à sa première publication centrée sur la figure androgyne, concrétisée dans la collection "Variations Androgynes" (Marsa Ed. 2019). Lors de sa résidence artistique en 2021 un spoken word intitulé "l’ob-j’ai" est né, disséquant les objectifications infligées par l'homme blanc hétérosexuel. Couvrant des domaines allant du corps des femmes à la terre et aux concepts, "l’ob-j’ai" a révélé cette politique de domination.

Poussée par son rôle de psychologue et ses rencontres avec la transe auto-induite de Corinne Sombrun, la quête de Siham s'est étendue à la place et au rôle du psychologue, tant sur le plan institutionnel qu'indépendant. Comment ce statut accorde-t-il un privilège et une autorité sur les patients en quête de consultation ? Passant d'une position non privilégiée à une position privilégiée grâce à un simple diplôme, elle a remis en question la question du consentement et le discours sur les enfants bénéficiant de l'assistance sociale et leur impact sur les dynamiques de pouvoir dans les relations futures. Siham réévalue ces dynamiques de domination à travers une voix parlée enregistrée en "One Shot". À partir d'un smartphone, non altérée et non filtrée, elle assume les rôles de patient, de psychologue et de commentateur de ses pensées intimes. Cette approche artistique laisse place à l'improvisation vocale, entrelacée avec une figure apparemment immobile dans l'espace, ornée d'un masque d'âne, une interrogation sur "qui suis-je”.

Un clin d'œil aux femmes surréalistes comme Unica Zurn, Léonora Carrington et la protagoniste de Nadjma résonne, un hommage à leurs séjours en hôpital psychiatrique, à leurs histoires racontées à travers des journaux intimes. Ces formes narratives, non reconnues comme de la littérature à l'époque surréaliste, sont maintenant considérées comme de véritables chefs-d'œuvre littéraires. L'évolution de l'exploration des dominations par Siham se poursuit à travers des performances. C'est dans la cuisine de la maison où elle a résidé pendant un an que Siham présente son installation vocale intitulée "One Shot"

  • SIHAM MEHAIMZI (FR, 1988)

    Siham Mehaimzi est née en 1988 à Agen de parents immigrés marocains issus d'une tribu sahraouie. Siham a grandi dans le sud de la France, où elle a commencé à écrire à l'âge de 10 ans. Après avoir obtenu un diplôme en psychologie clinique psychanalytique, c'est à l'université, lors des "projets artistiques temporaires", qu'elle a rencontré le poète Serge Pey, qui a découvert son travail, et le programme de la cave à poésie de Toulouse. À ses côtés, elle participe à la marche poétique en hommage à Antonio Machado, qui apparaît dans le film documentaire "la boîte aux lettres du cimetière". Formée par la compagnie "Théâtre 2 Act", Siham aspire à l'oralité de la poésie à travers laquelle vibre sa mémoire ancestrale, l'exil de sa mère et les questions féministes.

    Siham a été publiée dans une anthologie de poètes dans la revue Mange Monde, éditée par Rafael de Surtis, puis dans la Revue A, revue transculturelle, action littéraire, publiée par Marsa, ainsi que dans la revue Méninge. Et dans le magazine GLAD ! sur le genre, la langue et la sexualité.

 
 
 
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The Floating Archive

2022

vidéo
crée le 14 juillet 2022 à Saint-Cirq-Lapopie à l occasion de l’inauguration du Nightshop de Radicale 1924.
Les archives AARS, représentées par Idris Sevenans et Hans Theys ont photocopiés le premiers exemplaires du

Cadavre Exquis - Première pression à froid

(Une anthologie de l'œuvre de Hans Theys -établie, préfacée et annotées par Laurence Petrone)

Cette année, nous sommes fiers de présenter la creation vidéo ‘The Floating Archive’ (2022)

  • IDRIS SEVENANS (BE, 1991)

    Travaillant sur des sculptures, des films, des expositions, des publicités indésirables et des livres (notamment 'Stoppen met Lezen' et 'De Computer', sur Marcel van Maele), Idris gère un magasin de produits remarquables (l'initiative irréaliste Troebel Neyntje) et a fondé sa propre école : AARS (Antwerp Artist Run School). Le philosophe du XXe siècle Hans Theys (Bangladesh, 1936) a décrit le centipède omniprésent Sevenans comme "un détecteur de bêtises sans faille" et aussi comme "quelque chose déjà fait dans les années 1960, mais en plus frais". Lui-même est resté coincé dans les années 1960, alors il devrait le savoir.

    Vivant dans un monde où nous sommes constamment bombardés de préceptes condescendants, d'images laides et de potins ridicules censés nous pousser à consommer des choses insensées, inutiles, sans goût, incolores et ambiguës dont nous n'avons pas besoin, nous saluons avec joie la manière aïkido avec laquelle Sevenans renverse cette absurdité inéradicable d'un mouvement en spirale. - Carla Van Campenhout, février 2020

 
 
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Intervention en direct de l'artiste avec le jeu Kubb, Dessin et Sculpture

2023

Wim Wauman pratique ‘le métier volant d’AirCrafts’, créant, écrivant, racontant et jouant en collaboration avec des amis artistes et designers. Son travail explore ‘l’enchantement et le Ssortilège’ (NL: het ‘Spell’) visuel et narrative, documenté à travers des compositions, photos, œuvres d’art et publications. Aujourd’hui son récit central tourne autour d'un ‘mariage alchimique’ (ou ‘jumelage’) entre ‘Saint-Cirq-Lafolie’ et ‘Rrumpelmonde’, un village patrimonial en Flandre. C'est le village natal du célèbre cartographe Gérard Mercator (1512), où des hirondelles de fenêtre volent autour des belles-tours et des cadrans solaires, et où dans ‘la fille du meunier’ du moulin à marée, on trouve ‘la Mélusine’. Sa collection d'objets porteurs de sens est exposée sur une table pliable, racontant l'histoire du patrimoine local et de son propre parcours artistique : son discours de création multidisciplinaire de ‘Blauwhaus’ (FR: 'Maison bleue'). En se basant sur la résonance intuitive, l’artiste offre des perspectives alternatives sur la recherche artistique et développe un mythe contemporain, conceptuel et imaginatif riche en matériaux, personnages, références et symbolisme

  • WIM WAUMAN (BE, 1976)

    Wim Wauman joue et expérimente avec la photographie, le langage, les matériaux, les objets et la narration. Il est connu pour ses compositions originales mettant en scène des "objets inspirants" photographiés dans des décors en bois élaborés. Vers 2015, il a commencé à créer des œuvres figuratives et abstraites avec du placage de bois de haute qualité, formant progressivement une collection exclusive de tables personnalisées, de meubles, de tabourets et d'accessoires distincts fonctionnant comme des pièces "infrastructurales" ou de "conversation" (notamment des couvertures vintage et des artefacts trouvés).

    En décembre 2019, Wauman a obtenu un doctorat en arts à l'Université d'Anvers (ARIA) avec une exploration poétique et artistique des notions de savoir-faire, de création et de réflexion. Sa conclusion a impliqué la transformation temporaire d'un "château provincial négligé" en un centre de recherche semi-pastoral conçu pour collaborer avec d'autres artistes et induire un état artistique de "flow" (Blauwhaus, Waasmunster, 2019). Il s'est intéressé à la réinvention des histoires et singularités locales pour "enchanter" et "guérir" son environnement grâce à une combinaison stratégique de stimuli visuels (et expérientiels), d'interventions multidisciplinaires, de rencontres discursives et d'événements publics "alimentés par #AirCrafts" : une sorte de "(sor)cellerie" imaginative impliquant le rituel, la séduction, la fabulation, la narration et le jeu de mots.

    De nos jours, Wauman combine de manière amusante des aspects des arts conceptuels et visuels avec des techniques de marqueterie, un design décoratif et illustratif, une scénographie, une écriture visionnaire et la narration. Il publie régulièrement des livrets sur ses recherches, ses fabulations idiosyncratiques et ses collaborations artistiques au "Blauwhaus". Son travail a été acquis par des musées tels que le FotoMuseum (Anvers) et le Victoria and Albert Museum (Londres) ou par la Communauté flamande (M HKA, Anvers).

 
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Sans titre (2023)

installation


André Breton et la vie d’André Breton (2022) a été présenté l'année dernière par Adéagbo.

Au cours d'une promenade, Georges a rassemblé des objets perdus ou abandonnés . Ces objets ont été intégrés à son installation présentée devant l'église de Saint-Cirq-Lapopie. Cette année, le concept de collecte d'objets dans le village est revisité pour créer une nouvelle œuvre en collaboration et avec la généreuse hospitalité de Béatrice Pereyt-Vignals, à la Galerie Roger Dérieux , Saint-Cirq-Lapopie.

  • GEORGES ADÉAGBO (BN, 1942)

    Artiste conceptuel qui a développé son propre style d'utilisation d'objets trouvés depuis le début des années 1970 à Cotonou, au Bénin. Lors de ses promenades, il collecte des objets perdus ou abandonnés qui en disent long sur la société qu'il visite, et les intègre dans ses installations. Adéagbo enrichit sa palette avec des sculptures et des masques traditionnels du Bénin pour présenter la culture de son pays partout où il est invité à exposer. Pour chaque installation, il commande des peintures et des panneaux de bois à des artisans béninois, établissant ainsi un lien entre le local et le global. En conséquence, des épisodes de son passé personnel se croisent avec des interprétations inhabituelles d'études historiques soi-disant objectives, la culture populaire dominante est juxtaposée à la culture élevée canonisée, et le banal est confronté au profond dans son travail. Adéagbo évite les interprétations trop évidentes de son travail : l'ambiguïté et la captivité font partie intégrante de sa stratégie de provocation. Les œuvres d'Adéagbo se trouvent dans d'importantes collections telles que le Centre Pompidou-Paris, le Museum Ludwig de Cologne, le Philadelphia Museum of Art, la Whitworth Art Gallery de Manchester, le Toyota City Museum, le KIASMA d'Helsinki, le Moderna Museum de Stockholm et la Collection d'art contemporain de la République fédérale d'Allemagne.

 
 
 
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Fiction/Non Fiction (2023)

peinture et objet

Corentin Canesson, artiste en résidence aux Maisons Daura, a invité Jolijn Baekelandt à présenter son travail dans son exposition 'L'Amour Fou', organisée par La Maison des Arts Georges et Claude Pompidou

Jolijn y présente un multiple composé d'une paire de lunettes en carton auto-fabriquées, avec du ruban adhésif servant de liant entre les différentes parties. Les verres sont faits de plexiglas rouge et vert sur lesquels "fiction/non-fiction" a été sérigraphié.

Dans cette œuvre, les lunettes de soleil sont utilisées comme une métaphore. Ce qui est juste ou faux, ce qui est réel ou irréel... en contraste avec l'objectif initial de cet objet, le multiple devient totalement dépourvu d'utilité. Il ne sert plus à rien. Au lieu de cela, il apporte une sorte de confusion. En plus de ce multiple, 120 peintures de la taille de cartes postales sont présentées, composées de collages réalisés à partir de cartes postales collectées de Saint-Cirq-Lapopie, combinées avec ses propres photos polaroid. Le processus de création de ces cartes postales est complexe, impliquant une phase intermédiaire de numérisation et d'impression répétées, suivie de sa réponse artistique. Couche après couche, le souvenir et la vision claire s'estompent, et ces réponses artistiques prennent le relais. Le regard devient flou.

  • JOLIJN BAECKELANDT (BE, 1993)

    Jolijn Baeckelandt est née à Ostende et travaille et réside à Anvers. Jolijn est une artiste visuelle qui travaille avec le dessin, la peinture et des situations spécifiques au site.

    Jolijn Baeckelandt crée une simulation avec des figures, des objets et des images courantes liées à notre vie quotidienne, qu'elle dépouille de leur chasteté. Les figures et objets représentés semblent épuisés et fatigués. Ils semblent être en déséquilibre, indécis, mal à l'aise, et il semble qu'ils soient constamment en train de faire quelque chose. Ils cherchent à obtenir ce qu'ils peuvent dans un état de folie. Soumis à la répétition, ils se manifestent sur la toile. À travers l'utilisation d'informations courantes et quotidiennes que nous collectons par le biais de nos routines partagées, un système de personnages et de symboles s'est développé en tant qu'icônonographie et lexique.

    Des éléments issus de la culture populaire et de la culture savante se mêlent à des éléments de sa propre expérience personnelle et de ses perspectives. Les influences de l'art de rue, de la culture pop, des phénomènes subculturels et des dessins animés sont fusionnées en les abordant de manière égale et humoristique. Avec une sensibilité aiguë, un univers est construit dans lequel le personnel, l'ordinaire et le fictif se rejoignent pour danser. L'homme impuissant au milieu de la foule est représenté avec une moquerie légère et critique.

 
 
 
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The Artist's Chair (2023)

Bois, Cuivre, Fer

Hans Demeulenaere et Samyra Moumouh présentent  "La Chaise de l'Artiste" (2023) dans le grand salon du premier niveau des Maisons Daura, résidences internationales d’artistes /MAGCP

Inspirés par un meuble de la collection dans la Maison André Breton, ils ont adopté le langage de conception de cette chaise : un cercle en tant qu'accoudoir et un carré en tant que siège. Cependant, ils vont au-delà de la simple réplication ; ils ont façonné ces éléments de manière unique, aboutissant à deux chaises engagées dans une conversation. Le résultat est une analogie dans laquelle le passé et le présent fusionnent en une œuvre d'art contemporaine. Le "socle", un panneau de particules vert, forme l'arrière-plan parfait pour ces meubles/sculptures, qui sont maintenant principalement une interprétation artistique avec un clin d'œil au design de la 'chaise'.
L'élément sculptural émerge dans le dialogue entre les deux chaises. Sa singularité réside dans l'abstraction du cercle et du carré. Néanmoins, il demeure une représentation harmonieuse de deux chaises au cœur de l'œuvre.

  • SAMYRA MOUMOUH (Belgique, 1983)

    Formellement formée en tant que réalisatrice de films et designer architecturale, elle travaille principalement dans le domaine de l'art contemporain. Sa pratique consiste à concevoir des expositions, à développer un concept de design et à assurer l'assistance technique pour la réalisation d'œuvres d'art.

    Elle a été (2011-2018) l'assistante (inter)nationale d'Anne-Mie Van Kerckhoven [AMVK] et travaille également de manière irrégulière pour d'autres artistes tels que Hans Demeulenaere et Chantal Yzermans.

    Samyra crée des scénographies pour la danse et le théâtre, conçoit du mobilier spécifique au site pour les studios d'artistes, ainsi que l'intérieur d'espaces commerciaux et privés.

  • Hans Demeulenaere ( BE, 1974)

    Le chemin artistique de Hans Demeulenaere est un chemin modeste : il s'approprie des formes existantes. En retirant et en réassemblant des éléments, il parvient à comprendre comment les choses fonctionnent. Bien qu'on puisse dire que Hans Demeulenaere est un constructeur, il ne crée que rarement de nouvelles formes. L'artiste est loin d'être un "créateur", on pourrait plutôt le qualifier de "traducteur". Intéressé par la duplication, le miroitage et la copie, Demeulenaere étudie ce qui résulte de la recréation, du miroirage ou de la répétition d'objets et de procédures existants.

    Le dialogue et l'implication mutuelle sont au cœur de la pratique de Demeulenaere, et chaque projet découle d'un type de collaboration différent. Parfois, les alliances artistiques s'accompagnent de la présentation d'une œuvre complémentaire dans l'espace, de critiques mutuelles du travail de l'autre ou de la prise du rôle de médiateur ou de commissaire. Demeulenaere évolue de manière constante entre le spécifique et le global.

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Untitled (2023)


Sculpture


Tout commence par la découverte de l'émerveillement. Ce peut être le citron dans mon thé, un bâtiment, un noisetier que je vois consciemment en fleurs pour la première fois. Mais cela peut aussi être une découverte physique, comme comment deux tuyaux s'adaptent à un morceau de bois, ou comment plier un certain morceau de linoléum. Souvent, ces choses se produisent par accident. Au fil des ans, je suis devenu très doué pour provoquer le hasard. Faire de la place pour tout ce qui pourrait arriver. Après cette première étape, je passe à une adrénaline créatrice pour créer des objets similaires qui reflètent ce sentiment d'émerveillement. Il ne s'agit pas de l'idée du citron ou du bâtiment. Il s'agit plutôt d'essayer de recréer l'impulsion que j'ai ressentie à ce moment-là. L'œuvre n'est finie que quand elle résonne soudain avec la même intensité.
Pendant cet entre-temps entre le début et la fin, c'est un jeu d'action et de réaction. Comme un enfant, complètement immergé dans le moment. Avec seulement des pensées sur la façon de résoudre les 'problèmes' créés par ses mains ludiques. Dans ce processus, il n'y a pas de vue sur le résultat ou sur le public ; c'est un mouvement continu qui continue jusqu'à ce que je sois frappé pendant 30 secondes par ce qui existe déjà. C'est alors que je termine la sculpture. Et je le laisse entrer dans la prochaine phase du monde extérieur !”
Fran Van Coppenolle

Coppenolle préfère créer un "univers" avec ses installations et ses sculptures plutôt que des pièces individuelles. Elle s'intéresse au dynamisme que peuvent posséder les objets inanimés et à la manière dont ces œuvres interagissent avec l'espace qu'elles occupent.

  • Fran Van Coppenolle, 1998 (BE)

    Fran est une sculptrice diplômée de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers en 2020.

    Elle a grandi dans le monde agricole, entourée d'objets ancestraux que son grand-père et son père, puis elle-même, ont collectés, des chariots élévateurs et diverses machines agricoles qu'elle manie avec grâce, facilité et légèreté.

    Son atelier est situé sur la ferme de sa famille à la retraite en Flandre occidentale, une grande propriété avec des prairies, des champs, un étang, des arbres, des animaux et des écuries. Bienvenue à Ludwigshaven, l'endroit où Fran récolte son propre monde vivant.

    Fran Van Coppenolle crée des sculptures basées sur des formes et des objets qu'elle observe. Elle soude le métal, sculpte le bois, soude, plie et crée des volumes surprenants avec des morceaux de tissu trouvés. Ses sculptures évoquent des fleurs, des papillons, des oiseaux et des machines volantes, non par intention, mais comme résultat d'un travail de duplication pour parvenir à des formes sculpturales.

    En même temps, elle recherche des asymétries subtiles qui semblent donner vie à ces délicates apparitions sculpturales. Les œuvres de Fran prennent une dimension supplémentaire parce qu'elles sont figuratives et méconnaissables. Elles permettent une multitude d'interprétations possibles. Des matériaux étonnamment frais sont mis sous tension, serrés, tressés, harnachés, liés ensemble jusqu'à ce qu'ils commencent à former des objets intangibles, incompréhensibles et captivants.

    De belles créations qui insufflent des espaces respiratoires dans le monde sans demander la permission de qui que ce soit.

    (texte de Sabrina Brachot)

 
 
 
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Thank God I’m a Real Artist

2023

performance

Les artistes Maarten Enghien et Kim Wey s'associent dans une exposition qui met en scène la culture des médias sociaux à l'extérieur. Maarten Enghien participera à une séance de dédicaces de Kim Wey. Wey, la "véritable artiste", n'est pas présente et engage une doublure pour gratifier ses fans de l'expérience sacrée de les voir signer des affiches - parce que, de toute évidence, rien ne dit mieux une connexion authentique qu'une affiche parfaitement filtrée et dédicacée. Dieu merci, elle est encore célèbre.

Le travail de Maarten provient d'un large intérêt pour les systèmes solides, la recherche d'espaces intermédiaires et la réalisation de perforations. De l'électronique aux écosystèmes, des structures sociopolitiques aux parkings, de la littérature à la circulation, du marché de l'art aux ligues de football. Iel tente de déconnecter les conventions en transformant les stéréotypes et les modèles comportementaux solides en actions performatives inattendues.

Produit de l'ère Internet, et plus particulièrement de la décennie Kardashian, Kim Wey puise une inspiration dynamique dans la culture pop occidentale. Ses installations et ses performances entrelacent ingénieusement le canon classique avec le paysage moderne de l'expression personnelle synonyme de la culture des médias sociaux. En prévision de l'exposition Radicale1924 de l'année prochaine, l'implication de Kim Wey dans Parade, L'événement Public de cette année est au centre de l'attention, alors qu'elle crée son affiche distinctive.

  • Kim Wey (BE, 1997)

    Kim Wey est basée à Anvers. Son travail se concentre principalement sur sa réponse satirique au marché de l'art controversé. Avec l'alter ego 'Kim Wey' comme sujet principal, sa pratique artistique se concentre principalement sur des installations et des travaux in situ visant à mettre en lumière les distinctions entre ce qui est perçu comme de l'art "célébré" et "prospère" et la position de l'artiste non fructueux et infructueux, expérimentant ainsi la frontière entre la promotion de soi et l'indulgence personnelle

  • MAARTEN ENGHIEN (BE)(pronoms : eux/elles) ( BE, 1998)

    Leur travail part d'un vaste intérêt pour les systèmes solides, la recherche d'espaces interstitiels et la création de perforations. De l'électronique aux écosystèmes, des structures sociopolitiques aux parkings, de la littérature à la circulation, du marché de l'art aux ligues de football, ... ils étudient et observent la manière dont chaque composant interagit et est lié, puis les déconstruisent pour créer de nouvelles situations, des actions et des images visuelles à la recherche d'un déplacement dérangeant dans la réalité quotidienne.

    Ils essaient de rompre avec les conventions en transformant les stéréotypes et les schémas comportementaux des systèmes solides en actions performatives inattendues, se traduisant par d'innombrables transmutations, transportant l'intransportable. Ils remettent en question les surprises fortuites en tant que moment suprême où les discussions compétitives pourraient être perçues comme une forme banale des macrosystèmes auxquels ils assistent.

    Ils souhaitent adresser un salut à w_wh_at*, où ils ont effectué un stage en tant qu'objet multidisciplinaire, travaillant avec de nombreux acteurs plastiques métafictionnels qui ont placé l'éducation sur la carte des systèmes liant leur pratique. "Merci de co-évaluer et de co-opérer dans l'espace interstitiel"

 
 
 
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Une proposition pour Saint Cirq Lapopie

2023

présentée à l’Office de Tourisme de Saint Cirq Lapopie-Cahors vallée du Lot
Agissant en tant qu'architecte, visionnaire, urbaniste (planificateur mondial) et artiste, ses 'Propositions pour Saint Cirq Lapopie' offrent des alternatives critiques, sociologiques et écologiques. Ce projet développe le concept de propositions stimulantes et utopiques pour le village de Saint Cirq Lapopie.

  • LUC DELEU (BE, 1944)

    Après s'être installés dans la maison "Les Nénuphars" sur la prestigieuse Cogels Osylei à Anvers, en Belgique, en mai 1968, Luc Deleu et son épouse Laurette Gillemot ont fondé le bureau T.O.P. en 1970, un studio d'urbanisme et d'architecture.

    Le point de départ, la motivation et l'objectif du studio étaient de remettre en question l'architecture et l'urbanisme, leur position et leur rôle dans une société mondiale. Cela a généré la nécessité de réfléchir à pourquoi et comment diriger un studio d'architecte de manière véritablement indépendante et autonome en utilisant une large gamme de médias.

    Ainsi, T.O.P. office a été créé avec la conviction qu'il serait préférable de réduire l'impact spatial des constructions et de construire moins. Convaincu que les évolutions futures des médias de communication permettraient une renaissance de la vie nomade, les premières idées étaient de concevoir des travaux mettant l'accent sur la mobilité par opposition à l'immobilisme de l'immobilier et de contredire le privilège exclusif du bâtiment en tant que lieu de vie et de travail.

    À de nombreuses occasions, en plus d'être une équipe de recherche indépendante développant un format autonome pour la recherche urbaine par la conception, T.O.P. office a participé au débat sur l'urbanisme et l'architecture, ce qui l'a peut-être amené à occuper une certaine niche.

 
 
 
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Intervention musicale en direct sur la Tour La Popie

2023

Cette année, la dernière intervention musicale sur la plateforme la plus élevée du village sera présentée par Hantrax, compositeur et pianiste belge. Sa musique est expérimentale, mêlant des influences en apparence incompatibles pour créer son propre langage musical inventif

  • HAN SWOLFS (BE, 1984)

    Hantrax est le pseudonyme du compositeur, interprète et pianiste anversois Han Swolfs (1984). Réputé pour ses performances électroniques en direct et ses productions scéniques imaginatives au piano, ses spectacles sont cinétiques, atmosphériques, hypnotiques et cinématographiques. Musicien polyvalent à la fois énigmatique et bienveillant, Hantrax traverse les catégories musicales avec une aisance capricieuse, passant du classique au jazz en passant par la musique électronique expérimentale.

    En tant que compositeur, sa musique est expérimentale dans l'âme, mêlant des influences en apparence incompatibles pour créer son propre langage musical inventif. Il enfreint les règles des genres, croisant les styles à volonté dans son œuvre de musique de danse sombre et "indansable". Ses compositions ingénieusement conçues réimaginent des formes standard. La vieille et la nouvelle technologie font partie intégrante de son processus, explorant les possibilités des systèmes analogiques et numériques, des machines musicales et des systèmes d'enregistrement. Surnommé le prince illustre de l'underground anversois, Hantrax crée une musique transformative plébiscitée tant par les connaisseurs que par les barbares.

    Sa collection, qui comprend ses compositions au piano et son travail électronique, est disponible sur les labels Palermo Records, Ekster, Roulette Records, Jack playmobil et Jheri tracks. En dehors de la scène, on peut retrouver Hantrax en tant qu'animateur d'un programme de musique moderniste appelé "Klankmeanders" avec son père, Hendrik Van Geel, sur Radio Central, et on peut l'entendre dans son émission de radio intitulée "Headroom" sur Word Radio, qui met en lumière la musique novatrice de toutes les catégories.

    Travaillant à l'intersection des arts, Hantrax a participé à de nombreuses collaborations et productions créatives. Parmi les faits marquants, on peut citer son travail avec les artistes visuels Anne-mie van Kerckhoven, Pieterjan Ginckels et Arocha – Schraenen, ainsi que des performances pour la compagnie de théâtre Abattoir Fermé et pour l'orchestre classique de Michiel De Malsche en tant que soliste.

 
 
 
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Coach Hantrax

intervention dans un jardin privé , durée 9 minutes 43 secondes

Hantrax a élaboré une danse contemporaine en cercle, une composition chorégraphique qui puise son inspiration dans l'éthos musical classique qui autrefois a orné l'ère du 18e siècle. Cette composition d'entraînement est structurée sous forme de boucle, repliant ingénieusement la conclusion de manière transparente sur son commencement. L'effet qui en résulte est une séquence sans fin, capable de se perpétuer à l'infini, que ce soit en boucle continue ou en cycles élégamment segmentés, d'une durée précise de 9 minutes et 43 secondes chacun. Les participants sont gracieusement conviés à entreprendre un voyage sensoriel, une fusion de mouvement et de son. Alors qu'ils parcourent avec grâce l'étendue de la scène, les instructions directrices du Coach Hantrax leur servent de boussole. La convergence de ces éléments engendre une polonaise abstraite, une danse qui transcende le conventionnel, engageant à la fois le physique et l'imaginaire dans une interaction harmonieuse.

 

 

 
 
 

Du 21 au 26 août, 26 artistes internationaux se sont retrouvés à Saint-Cirq-Lapopie pour collaborer à cette série d'activités et d'œuvres d'art collectives. Ces créations ont été présentées dans tout le village, en suivant un parcours soigneusement planifié. Le dernier jour, Tamara Beheydt, écrivaine en résidence, a facilité l'inclusion de conférences et d'interventions artistiques partagées avec le public tout au long de la promenade, avec l'aide généreuse de nos voisins, Maisons Daura-Résidences Internationales d’Artistes/MAGC , La Maison André Breton et la Galerie Roger Dérieux.

Tamara Beheydt présente l'œuvre de Jack Davey, Dirty Room (2023), Saint-Cirq-Lapopie ©Nathan Verstraete

 
 

Galerie Roger Dérieux : Georges Adéagbo Stephan Kohler & Béatrice Pereyt-Vignals

Maison André Breton : Conférence de Luc Deleu/Topoffice

Maisons Daura/MAGPC : Entretien Tamara Beheydt, Jolijn Baekelandt et Corentin Canesson

Nightshop Radicale : Greetings from Saint Cirq Lapopie -Zena Van den Block & Concert TNHCH & DJ Guillaume

Maison André Breton: Poésie Slam Siham Mehaimzi & Regan Elena

Madmoizel Live Concert

Les entretiens et concerts ont été possible grâce à une belle collaboration avec nos voisins

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Maisons Daura/ Résidence Internationales d’artistes & Maison des arts Claude & Georges Pompidou, Cajarc

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Galerie Roger Dérieux Saint-Cirq-Lapopie

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Maison André Breton et Émile Joseph Rignault

Centre International du Surréalisme et de la Citoyenneté, Saint-Cirq-Lapopie et l ‘association La Rose Impossible

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Avec le soutien de la Municipalité de Saint-Cirq-Lapopie

images ©Radicale 1924 : Ria Pacquée -Regan Elena -Carlosaires-

Samyra Moumouh-Wim Wauman- Nathan Verstraete