PARADE, l'événement public de Radicale 1924 se souvient du ballet PARADE de 1917, chorégraphié par Léonide Massine, sur une musique d'Erick Satie, un scénario de Jean Cocteau et des décors de Pablo Picasso. C'est dans les notes du programme que Guillaume Apollinaire a utilisé pour la première fois le terme "surréalisme". Apollinaire est mort de la grippe lors de la pandémie de 1918.
Partageant des intentions avec le surréalisme, PARADE interroge comment dévoiler les forces opératoires qui conforment la réalité et placer l'objet comme porteur d'une différence radicale ? Quelle est la conjugaison d'objets qui peuvent invoquer un futur au-delà de la norme dictée ?
PARADE s'organise conceptuellement autour des questions d'autoprésentation, de relations entre corps et objets, d'économie alternative et de routines quotidiennes. Les artistes génèrent des propositions qui reconfigurent les imaginaires collectifs et les hypothèses prédéterminées, tout en initiant une réflexion sur la façon dont nous travaillons ensemble, avec et contre le surréalisme.
Les artistes se réuniront à Saint Cirq Lapopie pour développer une série d'activités et d'œuvres collectives présentées dans différents lieux du village, suivant un itinéraire établi.
PARADE n'est pas une performance mais une promenade dans un village médiéval de la France rurale, pas une reconstitution mais une invention cherchant non pas à représenter un passé, mais à rechercher un avenir différent. En outre, la collaboration intime entre les artistes et l'hospitalité des villageois représentent un mouvement culturel fondé sur la bonté humaine.